C’est officiel. L’Europe est maintenant résolument engagée en faveur du vélo ! Le 3 avril dernier, la toute première « Déclaration inter-institutionnelle sur le vélo » (ici en version française) a été signée, sous la présidence belge de l’Union européenne.
Derrière ce nom un peu barbare, c’est un vrai changement de cap : pour la première fois, l’Europe reconnaît le vélo comme un élément essentiel de sa stratégie de mobilité, comme un mode de déplacement à part entière. Et c’est un document politiquement original puisqu’il est signé des trois organes européens – la commission, le parlement et le conseil – sans être une loi.
Ce document doit servir de feuille de route au travail de la future Commission européenne, afin de traduire cette ambition commune en actions concrètes. Cela permettra notamment d’accorder des financements européens pour déployer les aménagements cyclables et des parkings sécurisés. Ou encore, de soutenir la filière, pour favoriser l’avènement d’une véritable industrie européenne du vélo, avec un potentiel affirmé d’un million d’emplois supplémentaires, de qualité et non-délocalisables à créer dans le secteur.
Nous tenons à remercier toutes les personnes qui se sont impliquées pour que cette déclaration ait lieu, et en premier lieu la députée européenne Karima Delli, présidente de la commission Transports au Parlement européen, qui en est à l’initiative. Et qui porte notamment vraiment la dimension industrielle de cette stratégie. Merci aussi à toutes les associations, structures et organismes qui défendent les enjeux du vélo à l’échelle européenne.
C’est une réussite collective, qu’il faut maintenant décliner en actes pour construire notre Europe du vélo. Et si la France était un des premiers états membres à prendre des actes forts en ce sens, dans la continuité du plan vélo et marche 2023-2028 ? Nous y sommes prêts, nous y travaillons, notamment dans le cadre de la structuration de la filière France Vélo !